Qu’est-ce que l’AOTA ?
L’Association des Opérateurs Télécoms Alternatifs (AOTA), créée le 21 mars 2017, compte aujourd’hui plus de 30 opérateurs télécoms dans ses membres. Ces opérateurs alternatifs représentent plus de 500 emplois directs et environs 100 millions de chiffre d’affaire. L’AOTA a pour objectif de préserver les conditions d’un marché sain et équilibré. En faisant face aux opérateurs historiques, l’AOTA s’affirme comme une communauté soudée d’opérateurs tiers, désireux de se poser en alternative aux opérateurs historiques du marché.
Les principales missions de l’AOTA :
- Participer à la régulation nationale en collaboration étroite
avec l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes), - Porter la voix des opérateurs indépendants devant les pouvoirs publics,
- Veiller à l’équilibre du marché,
- Favoriser la collaboration entre les membres de l’AOTA,
- Mutualiser les moyens et générer des économies d’échelle,
- Améliorer la visibilité régionale et nationale des opérateurs alternatifs,
- Dynamiser la concurrence en soutenant l’innovation technologique et en capitalisant sur les nouveaux usages.
Diatem, nouveau membre de l’AOTA
« Nous sommes dans une période charnière : les entreprises françaises ont aujourd’hui saisi les enjeux de la transition numérique. Elles savent qu’il s’agit là d’un passage obligé pour garantir leur compétitivité et assurer leur développement ; c’est leur avenir qui est en jeu. L’accès au Très Haut Débit est justement la clé de la transition numérique ! Sans Très Haut Débit, les nouveaux usages et les nouveaux services restent inaccessibles. Les opérateurs télécoms sont par conséquent les premiers interlocuteurs des entreprises qui engagent leur transformation.
Nous avons choisi d’adhérer à l’AOTA pour faire valoir auprès des pouvoirs publics l’importance de ce marché B2B et pour valoriser le rôle joué par les opérateurs alternatifs sur le terrain. Face aux opérateurs historiques, les opérateurs alternatifs sont plus proches des attentes de leurs clients, plus réactifs, et peut-être aussi plus créatifs dans les solutions qu’ils sont en mesure de déployer. Diatem, par exemple, sait s’appuyer sur la complémentarité de ses différents métiers pour appréhender les problématiques de ses clients à 360°. Le lien opérateur n’est souvent que le socle technologique sur lequel notre réponse va s’appuyer.
Cette adhésion a également du sens d’un point de vue économique. Le marché du THD en France repose principalement sur les infrastructures réseau des opérateurs historiques. Orange, par exemple, dispose d’une capillarité de réseau qui lui donne un avantage concurrentiel non négligeable. Cet héritage de France Telecom continue de déséquilibrer le marché, d’autant que les offres FTTH / FTTE aujourd’hui proposées par Orange restent à ce jour inaccessibles aux opérateurs indépendants. Elles ne sont par ailleurs pas adaptées aux exigences des entreprises en termes de qualité de service. Par notre adhésion à l’AOTA, nous revendiquons le droit d’accès aux mêmes infrastructures réseau pour tous les opérateurs.
Si nous saluons les différentes initiatives publiques comme celles de la DSP Rosace en Alsace notamment, nous continuons de militer pour un meilleur équilibre du marché et pour le rôle des opérateurs indépendants qui participent tous les jours activement à l’activité économique des territoires. »
Mathieu HALLER
Président de Diatem